Alexander C. Irvine est un jeune auteur américain. Le Soleil du Nouveau Monde est son premier roman, pour lequel il a obtenu les prix Locus et International Horror Guild Awards.
New York, 1842. Archie Prescott est typographe à L’Herald Tribune. Depuis le décès de sa femme et de sa fille dans l’incendie de leur appartement, il survit misérablement, abruti par le chagrin et l’alcool. Archie l’ignore, mais sa fille n’est pas morte. Elle a été sauvée des flammes par Lupita, une sorcière mexicaine. L’enfant est destinée à devenir l’incarnation de Nanahuatzin pour être offerte en sacrifice à Tlaloc, une divinité aztèque dont le retour sera possible à l’aube du sixième soleil.
Une enquête à L’Américan Museum conduira notre héros à vivre une aventure qui s’achèvera au coeur des ténèbres.
Le Soleil du Nouveau Monde est un roman passionnant qui mélange histoire de l’Amérique et légende aztèque. Les Etats-Unis du 19ème siècle offre un cadre original et très peu utilisé dans la fantasy.
L’écriture cruelle et saisissante, la souffrance et la psychologie crédibles des personnages donnent une réelle épaisseur au récit. Une road storie en forme de voyage initiatique tout à fait remarquable, quelque part entre gang of New york et Dead Man.
Le roman d’Alexander C.Irvine donne envie de découvrir l’histoire américaine. Non pas la version officielle et héroïque des manuels scolaire, mais plutôt celle des esclaves, des indiens et de tous ceux qui ont sué sang et eau pour bâtir ce pays. Après avoir lu cet excellent roman, ceux et celles qui le veulent pourront approfondir avec le non moins excellent « Une histoire populaire des Etats-Unis » de Howard Zinn. Un livre en appel un autre et c’est ça qui est formidable !
Chronique de Jean Marie ‘1450’ Garniel
Éditeur | Fleuve Noir |
Auteur | Alexander C. Irvine |
Pages | 393 |
Prix | 23€ |
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Notre avis
4.6
Une road storie en forme de voyage initiatique tout à fait remarquable, quelque part entre gang of New york et Dead Man.