Ce Roman d’Horreur s’adresse clairement à un public de jeunes ados voire plutôt pré-ados. Le style simple et direct, les gros caractères amplifient l’accessibilité au lecteur néophyte.
Mené tambour battant, Roman d’Horreur s’appuie, non sans autodérision, sur l’attrait qu’exerce la peur sur l’être humain en général, et l’ado en particulier. Quasi didactique, il égrène les étapes d’un bon film d’épouvante, menant ses héros vers les déboires classiques du genre.
Il s’agit ici d’un trio composé de deux garçons et d’une fille (avec la formation d’un couple à la clef) qui affronte la maison réputée hantée de leur bourgade. Avec l’inconscience habituelle aux personnages des productions cinématographiques pour teenagers, Valentin, Cédric et Zoéline vont bien évidemment mettre leurs vies en danger.
Sans prétention aucune, Arthur Ténor nous donne à lire ce qui s’avère en fait n’être que l’ébauche d’un roman. Afin d’en assurer la facilité de lecture à un lectorat supposé avide d’aller droit au but, il n’embarrasse guère son récit de scories telles que les descriptions, les circonvolutions secondaires… Ce choix d’aller directement à l’essentiel le fait parvenir presque trop rapidement au final.
Afin de ne pas risquer de déflorer plus cette sobre intrigue, je n’en dévoilerai pas davantage.
Cette longue nouvelle, ou novella, attachante pour l’amateur d’épouvante que je suis, m’a, je l’avoue, décontenancé par son aspect résolument trop simplificateur. La série du Puits des Mémoires chez le même éditeur, m’avait beaucoup plus séduit par son aspect adulte.
L’ajout en fin de volume d’une brève présentation du genre horrifique au cinéma, augmentée de quelques fiches de films « exemplaires » confirme ce prisme professoral qui fait sourire le lecteur trop âgé qui écrit ces lignes.
Résolument réservé aux moins de 16 ans !
Nous en pensons ...
Notre avis
3.4
Cette longue nouvelle, ou novella, attachante pour l’amateur d’épouvante que je suis, m’a, je l’avoue, décontenancé par son aspect résolument trop simplificateur. La série du Puits des Mémoires chez le même éditeur, m’avait beaucoup plus séduit par son aspect adulte.