En prologue : une famille tente de fuir la Rome du Ve siècle envahie par les Barbares. Sans transition, nous passons au XXe siècle : abattu par un tueur, Thomas Hanlon revoit sa vie…
Elle a basculé trois ans plus tôt lorsqu’il a appris qu’il risquait de finir comme son père de la maladie d’Huntington. Il abandonne alors la carrière de professeur d’université pour celle d’écrivain bohême. Nouveau bouleversement lorsqu’il rencontre la fascinante Sophia à laquelle il devient aussi accro qu’à l’alcool. Elle le présente à sa «tribu» qui inaugure un casino à Las Vegas.
D’origine grecque, le clan Stamatis est installé depuis 46 aux Etats Unis et dirigé d’une poigne ferme par Vasilis. Il a fait fortune comme armateur et veut exploiter à présent le filon des jeux. Il accueille Thomas à bras ouverts, le recrute pour écrire un scénario de film et lui propose une croisière dans les Cyclades. Mais le rêve tourne vite au cauchemar. Les Nasrallah (d’origine égyptienne) n’acceptent pas la concurrence des Stamatis à Las Vegas. La Mafia non plus.
Quant au FBI, il enquête sur une sœur de Sophia, Calista qui deale une nouvelle drogue aux effets meurtriers. Thomas se retrouve au centre d’une guerre de gangs, d’autant plus violente qu’elle est nourrie de rancunes séculaires et que, d’un côté comme de l’autre, on semble disposer de superpouvoirs. Coincé entre les deux clans, la Mafia et le FBI, reste-t-il à Thomas la moindre chance de découvrir à temps qui tire les ficelles du drame et de sauver sa liberté et sa peau ?
Dans l’Amérique des années 50, manipulations, trahisons, scènes de séduction et de soulographie, règlements de compte sanglants. L’auteur l’avoue lui-même, il a voulu faire un remake du Parrain. Sauf que la Grèce remplace la Sicile et que des superpouvoirs sont de la partie. A part les rapports confidentiels du FBI, les flash-back sur le passé des Stamatis et un affrontement familial décisif, toute l’histoire est racontée du point de vue de Thomas, marginal égaré dans ce monde de prédateurs, tour à tour fasciné et terrifié, sans perdre pour autant son sens de la dérision.
Chronique de Marie Renée ‘1366’ Lestoquoy
Éditeur | Fleuve Noir |
Auteur | Christophe Lambert |
Pages | 357 |
Prix | 18€ |
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3.5
Dans l’Amérique des années 50, manipulations, trahisons, scènes de séduction et de soulographie, règlements de compte sanglants.