L’humanité a détruit sa planète à coup de guerres chimiques et nucléaires, et s’est réfugiée in extremis dans trois stations spatiales en orbite, qui se sont arrimées les unes aux autres. Du haut de ces boîtes de conserve, elle observe sa planète qui se remet lentement, espérant pouvoir fouler de nouveau son sol, dans quelques centaines d’années…
Une nouvelle société aux classes sociales inégales (l’opulence pour les uns, le travail pour les autres), à la justice intransigeante (une injection létale punit la plupart des crimes), a vu le jour.
Mais ce système drastique à la natalité maîtrisée ne suffit plus à survivre dans cet environnement clos. Les dirigeants décident alors de se débarrasser des jeunes criminels (la peine de mort ne s’appliquant qu’à la majorité), et de les envoyer sur Terre, afin de mesurer la dangerosité de l’environnement après tant d’années.
Clarke, Bellamy, Wells, Glass, et 96 autres jeunes se retrouvent sur une planète sauvage, livrés à eux-mêmes, après avoir été enfermés dans des cellules pendant des mois, des années, pour des crimes plus ou moins graves.
Que vont-ils découvrir sur Terre ? Quel sera leur plus grand ennemi, la nature, eux-mêmes ? Quelque chose a-t-il survécu ?
Ce roman ciblé pour un public adolescent et écrit avec une certaine légèreté se lit rapidement, avec plaisir, pour des lecteurs bon public. Vous y goûterez ce léger esprit de rébellion propre à un adolescent poli, une rébellion censurée, certes, mais toujours agréable, venant d’un roman pour ados américain (tout espoir n’est pas perdu pour eux !).
Les cœurs de midinettes se laisseront prendre aux histoires d’amour impossible, aux chassés-croisés sentimentaux de ces jeunes, prêts à tout pour survivre. Une aventure rafraîchissante, si vous aimez la littérature teenager. Moi, je l’ai lu d’une traite. Le tome 2 vient de sortir, je vous en dirai des nouvelles !
Chronique de Nathalie Blot