Souvenez-vous : j’avais démarré ma critique du 1er opus des « Chroniques du Grimnoir » par « Attention : petit bijou !! ». Eh, bien, je n’ai pas changé d’avis après la lecture de ce troisième et dernier tome, même s’il est peut-être, éventuellement, un chouïa en dessous des précédents – ou est-ce seulement la déception de savoir que c’est terminé ?
Les actifs ont sauvé Washington, et probablement l’Amérique tout entière, mais cela n’empêche pas Roosevelt de vouloir les parquer dans des camps, pour leur bien évidemment ! Parce qu’ils font peur au bon peuple, ou parce que le Président subit une mystérieuse influence ? Tandis que Francis Stuyvesant tente de le contrer, Jake Sullivan, accompagné d’une poignée d’actifs parmi les plus puissants du monde, s’envole vers l’Impérium pour ouvrir les yeux des Gardes de Fer sur la véritable nature de l’Usurpateur, et la menace qui pèse sur la Terre. De son côté, Faye doit en apprendre le plus possible sur la Malédiction et choisir son destin.
Avec une narration éclatée, qui emboîte le pas de chacun des protagonistes et balade le lecteur de Berlin (et ses zombies) à Shanghaï (contrôlée par l’Impérium), en passant par Paris, la Russie (où Faye croise même le chemin de Raspoutine) ou Washington (à la botte de politiciens à la vue basse), Larry Correia change de rythme dans ce volume, moins porté sur la castagne – sauf dans la bataille finale qui renoue avec bonheur avec le spectaculaire ! Mais on suit avec autant de plaisir les aventures de nos héros, toujours aussi attachants. Plus enclin à l’introspection, ce tome permet d’approfondir certains des personnages, confrontés à de redoutables choix.
Enfin, comment ne pas apprécier le joli tour de force de l’auteur, qui démarre sa trilogie dans un univers steampunk / magie / fantasy et la termine dans la SF / trou noir / alien, sans larguer ses lecteurs au passage ? À quand les prochaines traductions de cet auteur, populaire, qui mélange allégrement les influences et les styles, pour mieux les dynamiter ?
Nous en pensons ...
Notre avis
4.3
Enfin, comment ne pas apprécier le joli tour de force de l’auteur, qui démarre sa trilogie dans un univers steampunk / magie / fantasy et la termine dans la SF / trou noir / alien, sans larguer ses lecteurs au passage ? À quand les prochaines traductions de cet auteur, populaire, qui mélange allégrement les influences et les styles, pour mieux les dynamiter ?